L’essentiel à retenir
Dans cette affaire portée jusqu’à la Cour de cassation, un salarié, après avoir été licencié, réclame des heures supplémentaires et des congés payés non pris. L’employeur conteste ces réclamations, soulevant des incohérences dans les preuves fournies par le salarié. Ce litige met en lumière l’importance d’un système fiable de gestion du temps de travail, comme un logiciel de pointage électronique.
Contexte de l’affaire
Le salarié, engagé en 1998 comme technicien en dessin informatique, a évolué vers un poste de cadre en 2012. Licencié en septembre 2014, il saisit les Prud’hommes pour réclamer des heures supplémentaires non payées et des congés qu’il n’aurait pas pu prendre avant son licenciement. L’employeur conteste les réclamations en pointant du doigt des contradictions dans les documents fournis par le salarié entre la première instance et l’appel, transformant ainsi la procédure en un véritable casse-tête.
Les textes de loi pertinents
L’employeur, quant à lui, doit répondre avec ses propres preuves (fiches de pointage, relevés horaires, etc.).
Un dispositif de pointage aurait-il changé la donne ?
Oui, sans doute. Dans cette affaire, les preuves fournies par le salarié concernant les heures supplémentaires se sont révélées incohérentes d’une instance à l’autre. Si un dispositif de pointage automatisé avec signature électronique avait été utilisé, cela aurait permis de générer des relevés précis et non contestables des heures travaillées, évitant ainsi ce type de conflit.
Décision de la Cour de cassation
La Cour de cassation a cassé partiellement la décision de la cour d’appel de Versailles. La cour d’appel avait débouté le salarié en raison des contradictions entre les documents produits, mais la Cour de cassation a jugé que la charge de la preuve n’avait pas été correctement répartie. Elle rappelle que l’employeur est également tenu de fournir des preuves pour justifier les horaires de travail. L’affaire a été renvoyée devant une autre cour pour réexamen.
Enseignements
Conclusion
Cette affaire démontre que la gestion des heures supplémentaires et des congés payés ne peut pas être laissée au hasard. Employeurs et salariés doivent veiller à fournir des preuves claires et cohérentes. Un dispositif de pointage électronique aurait pu éviter des incohérences et accélérer la résolution de ce litige.